QUELLE GOUVERNANCE
POUR L’UNION EUROPÉENNE
APRÈS LISBONNE ?
Colloque organisé à
la Fondation Singer-Polignac
(16 avril 2013)
par
la Société d’Histoire générale et d’Histoire diplomatique
et
le Circolo di Studi diplomatici
La mise en place des dispositions du Traité de Lisbonne a coïncidé avec la crise financière et économique qui frappe l’Union européenne depuis cinq ans.
Si la zone euro a tenu le choc, les péripéties qui accompagnent une crise loin d’être achevée prouvent que le problème de la gouvernance de l’Union européenne reste posé.
D’autre part, les grandes ambitions initiales en matière de politique extérieure et de sécurité communes sont loin d’avoir été réalisées. Et les peuples deviennent de plus en plus sceptiques, voire hostiles.
Quelles sont les causes profondes de ce blocage de l’Union ? Faut-il plus d’Union ? Faut-il une Union différente ? Faut-il une Union à deux ou plusieurs vitesses ? Faut-il un “noyau dur” entouré d’une simple zone de libre-échange ? Ce n’est pas seulement Londres qui pose ces questions, c’est la réalité.
C’est cet ensemble de questions que la Société d’Histoire diplomatique et la Circolo di Studi diplomatici de Rome ont voulu explorer ensemble, dans le cadre superbe et avec l’active collaboration de la Fondation Singer-Polignac.
Ouverture du colloque :
– par M. Gabriel de Broglie
– par M. l’Ambassadeur Ferdinando Salleo
I. L’état des lieux
1. Ambassadeur Rocco Antonio Cangelosi
2. Georges-Henri Soutou.
II. Les problèmes actuels
A. Problèmes financiers et monétaires
3. La crise des dettes souveraines de la zone euro et le pacte budgétaire, par Michel Pébereau
4. Intervention de l’Ambassadeur Riccardo Perissich
B. Politique de sécurité et de défense
5. L’Europe de la défense : bilan et perspectives, par Pascale Andréani
6. Intervention de l’Ambassadeur Maurizio Melani
III. Perspectives et développements possibles.
7. Aspects institutionnels et politiques, par l’Ambassadeur Pietro Calamia
8. Aspects institutionnels juridiques, par Edwige Belliard
9. Le problème britannique, par l’Ambassadeur Ferdinando Salleo
Conclusions
– par Georges-Henri Soutou
– par l’Ambassadeur Luigi Guidobono Cavalchini