Bioéthique et droit international et européen des droits de l’homme
Actes du colloque de Bordeaux 1er et 2 juin 2017
Sous la direction de David Szymczak, Catherine Gauthier et Sébastien Platon
Quatrième de couverture
Procréation médicalement assistée, gestation pour autrui, expérimentation sur le vivant, euthanasie et suicide assisté… Autant de questions, et bien d’autres encore, qui divisent profondément nos sociétés contemporaines et qui se trouvent au cœur de la réflexion bioéthique. Autant de questions que s’efforce par ailleurs de réguler le droit de la bioéthique (aussi appelé biodroit), en particulier s’agissant de concilier le développement du progrès médical et scientifique et la nécessaire préservation des droits fondamentaux de la personne humaine. La tâche s’avère complexe du fait de la sensibilité des thématiques sous-jacentes, de la difficulté à formaliser des consensus sur ces questions à l’échelle nationale et a fortiori internationale, mais aussi de l’incertitude qui s’attache à une réflexion en perpétuelle évolution. La bioéthique est certes un « pont vers le futur »… mais vers quel futur ?
A l’occasion de vingt ans de la Convention d’Oviedo, l’objectif de cet ouvrage est de faire un point d’étape sur la façon dont le droit international et européen des droits de l’Homme est venu se saisir de la bioéthique. A cet égard, trois axes de réflexion ont été privilégiés. Le premier, consacré à la diversité des approches, reflète le caractère interdisciplinaire de la réflexion bioéthique et s’interroge incidemment sur l’existence d’un langage commun s’agissant de la protection des droits fondamentaux. Le deuxième, consacré à la richesse des thématiques est l’occasion d’aborder plus précisément un certain nombre de thématiques (statut de l’embryon, droits génésiques, GPA, identité biologique, fin de vie) à l’aune des questions fondamentales qu’elles posent en matière de respects des droits de la personne humaine. Enfin, le troisième axe, consacré à la complexité des défis, revient sur certaines questions liées aux difficultés d’un contrôle supranational véritablement effectif des violations des droits de l’Homme en matière de bioéthique.
Détails de l'ouvrage
Collection dirigée par Sébastien Touzé