Humanisme, constitutionnalisme, universalisme
Etude de droit international et comparé
Anne Peters
Quatrième de couverture
Le droit international et sa doctrine sont en pleine crise existentielle. C’est à leur chevet que se porte ce recueil d’articles signés par Anne Peters.
Il faut repenser le droit international, écrit-elle. Pour cela, cependant, il faut repartir des fondamentaux, c’est-à-dire de l’épistémologie. Ici, les qualités et l’érudition de l’auteure comme internationaliste, constitutionnaliste et comparatiste apportent un regard original et très riche qui revisite non seulement le droit international mais également la manière dont il se pense.
En particulier, l’auteure se livre à une critique des critiques faites au modernisme. S’il y a de vrais apports de la part de la critique post-moderne, elle y voit également des limites, contradictions et exagérations. Il faudrait donc tenir compte de ce mouvement pour le dépasser pour un « post-postmodernisme » qui emprunte ce qu’il y a de bon dans les divers courants de doctrine(s).
Deux des directions proposées sont une nouvelle approche du constitutionnalisme mondial et une reformulation du droit international fondée sur le respect des droits de la personne humaine.
À propos de l'auteur
Anne Peters est directrice à l’Institut Max Planck de droit public comparé et de droit international à Heidelberg (Allemagne) et professeure aux universités de Heidelberg, Freie Universität Berlin, Bâle (Suisse) et William C. Cook Global Law Professor à l'Université du Michigan.Elle a été membre (suppléante) de la Commission européenne pour la démocratie par le droit (Commission de Venise) au titre de l'Allemagne (2011-2015) et experte juridique pour la Mission internationale indépendante d'établissement des faits sur le conflit en Géorgie (2009).
Elle a été présidente de la Société européenne de droit international (2010-2012). Elle a siégé, et siège encore, au conseil de gouvernance de diverses sociétés savantes.
Détails de l'ouvrage
Collection fondée par Emmanuelle Jouannet,
professeure à l’Ecole de droit de Sciences Po Paris et dirigée
par Jean Matringe, professeur à l’Ecole de droit de la Sorbonne