L’OSCE trente ans après l’acte final de Helsinski

Sécurité coopérative et dimension humaine


Sous la direction de Emmanuel Decaux et Serge Sur


Quatrième de couverture

La Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE) a été au coeur des relations paneuropéennes depuis la signature de l’Acte final de Helsinki le 1er août 1975, marquant le passage progressif de la coexistence pacifique au dépassement de la logique des blocs. La Charte de Paris pour une nouvelle Europe, adoptée le 21 novembre 1990, consacre un tournant essentiel, fondé sur les « acquis démocratiques » dans un espace allant de Vancouver à Vladivostock en ouvrant la voie à l’institutionnalisation de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).Depuis le Sommet d’Istanbul de 1999, dominé par les « conflis gelés » en Géorgie et en Moldavie, l’OSCE connaît une crise latente, mettant en cause non seulement les rapports entre la Russie et ses partenaires, mais également les missions de l’OSCE. Plus de trente ans après l’Acte fondateur du processus de Helsinki, un bilan tourné vers l’avenir s’imposait, dans les différents domaines d’activités de l’OSCE. La multiplication des crises dans l’espace de l’OSCE rend plus nécessaire que jamais cette analyse critique, associant universitaires et jeunes chercheurs, acteurs politiques et experts internationaux. Le Centre de recherche sur les droits de l’homme et le droit humanitaire et le Centre Thucydide-Analyse et recherche en relations internationales, qui appartiennent tous deux au Pôle international et européen de l’Université Paris II, ont organisé conjointement cette rencontre internationale, placée sous les auspices du ministère des affaires étrangères, soulignant ainsi l’originalité d’un processus qui concerne autant les juristes que les diplomates.


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