Membre d’Amnesty international à partir de 1978, Benoit Muracciole découvre et s’associe à partir de 1997 dans une réflexion que mène cette ONG sur l’impact des armes et de leur commerce, sur les violations des droits de l’Homme.
Fort de ses expériences au sein d’AI pour des missions dans des pays en guerre et de ses prises de responsabilités dans le mouvement, l’auteur s’investit plus particulièrement dans un projet de traité sur le commerce des armes qu’ont initié d’autres membres dont Brian Wood.
Alors que l’ONG semble donner moins de priorité à cet objectif d’adoption d’un Traité par l’Assemblée générale des Nations Unies, c’est avec d’autres organisations dont Caritas France et Action sécurité éthique républicaine qu’il va poursuivre sa quête.
Dans cet ouvrage, Benoit Muracciole décrit par sa propre écriture et de par sa perception personnelle, les vingt années nécessaires faites de collectes d’informations, d’acquisitions de connaissance, de campagnes de communication, de persuasion au sein des comités directeurs d’ONG puis de représentants des États aux Nations Unies pour transformer ce projet en un Traité des Nations Unies sur le commerce des armes.