L’effet horizontal des droits fondamentaux
Préface de Johannes Masing
Sous la direction de Thomas Hochmann et Jörn Reinhardt
Quatrième de couverture
Les droits fondamentaux, définis comme des libertés garanties par la Constitution nationale ou par le droit international, sont traditionnellement conçus comme des normes qui s’appliquent aux relations « verticales » entre l’État et l’individu. Des auteurs et des juges allemands ont néanmoins développé depuis longtemps l’idée que les droits fondamentaux protégeaient également leurs titulaires contre des atteintes commises par des personnes privées. Cette thèse de l’effet « horizontal », de la « Drittwirkung » des droits fondamentaux a connu une importante diffusion internationale. En Allemagne, si cette théorie semble claire dans ses grandes lignes, elle fait toujours l’objet de nombreux débats qui portent tant sur son ampleur que sur son fonctionnement exact. Aux États-Unis, des questions similaires sont abordées sous l’angle de la « state action doctrine ». En droit international des droits de l’homme et en droit de l’Union européenne, cette théorie est en plein essor. En France, si la référence à l’effet horizontal est désormais répandue, la réflexion sur ce thème demeure à ses balbutiements. Les contributions rassemblées dans cet ouvrage présentent le dernier état de la réflexion théorique sur la question, et analysent les modalités essentielles d’application de cette théorie dans divers ordres juridiques et en droit comparé.
Détails de l'ouvrage
Ouvrage publié avec le soutien du
Centre de recherche droit et territoire (CRDT)
Université de Reims Champagne-Ardenne