L'Europe
et
Septembre 2015 - 322 pages Commande libraire par télécopie: |
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L’intensification des actes de piraterie dans de très nombreuses zones du monde, a fait prendre conscience aux européens de la nécessité de réagir de manière coordonnée non seulement pour assurer la sécurité des personnes mais aussi celle des approvisionnements. Or la lutte contre la piraterie maritime contemporaine, par la complexité de ses manifestations, est de nature à mobiliser de nombreux cadres juridiques et politiques de l’Union (transports maritimes, coopération au développement, action opérationnelle de la PSDC, espace de liberté de sécurité et de justice, gestion des frontières externes, partenariats stratégiques notamment africain). Elle dépasse ainsi, par sa dimension globale, économique, sécuritaire et judiciaire, l’action parallèle et parfois plus limitée d’autres organisations dont celle de l’OTAN (cf. notamment l’opération OCEAN SHIELD). Cependant au-delà des initiatives de l’Union se développent celles des Etats membres qui, parce qu’il n’existe pas de compétence exclusive de l’Union dans ce domaine, développent leurs propres politiques nationales, en matière de lutte contre la piraterie maritime. Par ailleurs il convient de mettre en exergue, outre l’action des acteurs étatiques, celle en pleine expansion des acteurs privés, armateurs, et sociétés de sécurité privées qui proposent des escortes maritimes armées à ces armateurs. Enfin il est indispensable de confronter la pratique de l’ensemble de ces acteurs avec les exigences du respect des droits de l’homme telles qu’elles résultent de la Convention européenne des droits de l’homme ou du droit de l’Union. Cet ouvrage constitue la synthèse d’un colloque organisé conjointement en novembre 2013 par le Centre d’excellence Jean Monnet (CEJM) et le Centre d’études sur la sécurité internationale et les coopérations européennes (CESICE) de Grenoble avec leurs différents partenaires, du réseau de l’action Jean Monnet (chaires et CEJM de Nice Sophia Antipolis), et de l’IHEDN (Association régionale Dauphiné Savoie). Labellisé par la CEDECE, Association d’études européennes, il propose une réflexion interdisciplinaire, rassemblant universitaires et praticiens civils et militaires, sur les atouts et les faiblesses de la contribution de l’Europe à la lutte contre la piraterie maritime. En soulignant l’enchevêtrement des acteurs, des instruments et des politiques, il interroge sur la pertinence de la valeur ajoutée de l’approche globale développée par l’Union et ses Etats membres, et sur les multiples défis pour l’exigence de cohérence de l’action extérieure de l’Union que constitue la lutte contre la piraterie maritime. Les organisateurs de cette manifestation scientifique et directeurs de cette publication expriment leur profonde gratitude à l’ensemble des participants de ce colloque et plus particulièrement aux hautes autorités qui, malgré leurs lourdes responsabilités, se sont libérées pour venir enrichir ses débats : le Ministre Séraphin Moundounga de la République du Gabon, l’Ambassadeur Badri Bogoreth, représentant de la République de Djibouti en Belgique, et enfin le Contre-Amiral Éric Dupont, ancien Commandant en second de l’opération ATALANTA. Ils renouvellent leurs plus vifs remerciements aux institutions qui par leurs soutiens financiers ont permis l’édition de cet ouvrage : l’Association régionale Dauphiné Savoie de l’IHEDN (AR8), le Conseil scientifique de l’Université Pierre Mendes France, la Communauté d’agglomération Grenoble Alpes métropole (METRO).
Constance Chevallier-Govers, Maître de conférences HDR, à la Faculté de droit de l'Université Pierre Mendes France de Grenoble, Coordinateur adjoint du Centre d'Excellence Jean Monnet de Grenoble, membre du CESICE Catherine Schneider, Professeur, Chaire Jean Monnet à la Faculté de droit de l’Université Pierre Mendes France de Grenoble, Coordinateur du Centre d’excellence Jean Monnet de Grenoble, membre du CESICE |
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cliquer sur le carré pour les extraits |
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Partie I |
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Géopolitique du système pirate : tendances et géométries variables |
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Piraterie maritime contemporaine et questionnements du droit |
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La piraterie est-asiatique, nouveau front pionnier des européens ? |
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Partie II |
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Les aspects juridiques des activités des forces navales relatives aux interceptions
en mer et au transfert des pirates |
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Opérations navales de l’OTAN et articulation entre opérations nationales,
opérations OTAN et opérations UE |
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Partie III |
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La mission EUCAP Nestor, et sa contribution à la lutte contre la piraterie maritime |
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Le Collège Européen de Sécurité et Défense (CESD) et ses initiatives
en matière de formation sur la lutte contre la piraterie maritime |
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Les relations ONU/UE dans la lutte contre la piraterie maritime |
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Partie IV |
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Le Parlement européen et la lutte contre la piraterie maritime |
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Lutte contre la piraterie maritime dans l’océan indien et instruments financiers
de l’Union européenne de la coopération au développement » |
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La contribution d’Europol à la lutte contre la piraterie maritime |
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Partie V |
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Les accords conclus par l’UE avec des Etats tiers en matière de lutte
contre la piraterie maritime |
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Le rattachement à la PESC des accords de transfert de l’Union européenne
en matière de piraterie maritime |
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Partie VI |
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L’Allemagne et la lutte contre la piraterie maritime |
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L’Italie et la lutte contre la piraterie maritime |
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La répartition de la responsabilité entre les Etats membres
et l’Union européenne dans la lutte contre la piraterie maritime |
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Partie VII |
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Piraterie et droits de l’homme au sein du Conseil de l’Europe |
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La conditionnalité des Droits de l’Homme dans les accords
de l’Union Européenne relatifs à la lutte contre la piraterie maritime |
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Partie VIII |
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L’utilisation de compagnies privées de sécurité armées dans la lutte contre la piraterie ou « halte au capitaine crochet ! » |
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L’emploi de gardes privés à bord des navires marchands battant pavillon français |
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La prise en compte des entreprises militaires et de sécurité privée (EMSP)
par l’Union européenne dans la lutte contre la piraterie maritime |
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Conclusions générales |
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Conclusions générales en forme de digressions sur une nouvelle quadrature
du cercle du système d’action extérieure de l’Union |
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Table des matières |
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