Le Particularisme Interaméricain des Droits de l’Homme

En l’honneur du 40e anniversaire de la Convention américaine des droits de l’homme (1969-2009)


Sous la direction de Ludovic Hennebel et Hélène Tigroudja


Quatrième de couverture

Le droit interaméricain des droits de l’homme apparaît à bien des égards avant-gardiste, non-conformiste, voire même créatif, par rapport aux canons du positivisme juridique volontariste du droit international public, mais aussi si on le compare et l’évalue à la lumière du droit européen ou du droit international des droits de l’homme. Ce particularisme est forgé par les organes interaméricains de protection, la Commission et la Cour interaméricaines des droits de l’homme, à l’occasion de leur travail d’interprétation de la Convention américaine des droits de l’homme, et revendiqué au nom d’une philosophie juridique interaméricaine des droits de l’homme résolument universaliste. Saisissant l’occasion de la célébration du 40e anniversaire de la Convention américaine des droits de l’homme – adoptée en novembre 1969 – plusieurs auteurs livrent ici leurs réflexions et leur analyse critique de ce qui caractérise le droit interaméricain et qui contribue à former ce particularisme d’ensemble.